Les bâtiments ayant changé d'activités avec le temps
- Les anciens cafés
Le premier, tenu par Mme Repiquet, était situé en face du monument aux Morts, avenue de la Guadeloupe. On pouvait y voir quelques fresques murales. Outre un café, on y trouvait aussi une épicerie ainsi qu’une pompe à essence. En face, quelques dizaines d’années plus tard, on y trouvait même une cabine téléphonique.
Le second café était situé à l’intersection entre la rue Poincaré et l’avenue de la Guadeloupe. Il s’agissait du café Picard.
- L’ancien abattoir/ boucherie
Il était situé dans le haut de la rue Poincaré. Le propriétaire était M. Mathieu.
- L’ancienne fromagerie/laiterie
Dans cette maison située en face du monument aux Morts, on y fabriquait, entre autres, un fromage : le Coq Doré. C’était la famille Martin Blanchet qui en était propriétaire.
À ce propos, connaissez-vous le Père Barnabé? Faites sa connaissance en cliquant sur ce lien.
- La bascule
Cet endroit était autrefois une bascule. Elle ne fonctionne plus depuis les années 70. On plaçait le grain ou le bétail à peser sur un plateau (à l’actuel emplacement des rosiers). À l’intérieur du bâtiment, on trouve encore une barre graduée qui permettait de peser les animaux. Ceux-ci pouvaient aussi boire à l’abreuvoir en pierre. Désormais, ce bâtiment est une cabane à livres.
- La boulangerie
La boulangerie se situait dans la rue Maginot un peu avant la mairie-école. Le propriétaire était M. André.
- Les coopérateurs de Lorraine
Ce commerce (à la façade blanche) était voisin du café de Mme Repiquet. Auparavant, ce commerce était situé dans la partie inférieure de la grande rue.
- La droguerie
Mme Lanouzière vendait un peu de tout: des fournitures scolaires, de la mercerie, des bonbons, des bleus de travail, des canevas, des articles de pêche, etc.
- Les lavoirs
Au XIXè siècle, le gouvernement par mesure d’hygiène et pour éradiquer les épidémies fréquentes comme celles du choléra, demande aux communes de se doter de lavoirs et de fontaines publiques. Ces constructions ont démarré pour la plupart vers 1860. C’est dans ce cadre que la commune de Neuvilly décide de construire deux lavoirs, l’un donnant sur la rue principale aujourd’hui avenue de la Guadeloupe ; un autre rue du moulin, près de la rivière. Le village comptait à l’époque plus de 750 habitants.
Neuvilly, situé à quelques kilomètres de la ligne de front pendant la grande guerre, a été détruit presque en totalité. Du lavoir rue principale n’a subsisté que le bassin alimenté par deux sources, le second a été détruit complétement.
Dès la fin de la guerre, la commune décide de la reconstruction de trois lavoirs, deux à l’emplacement des lavoirs détruits, un troisième rue des jardins.
Le lavoir de l’avenue de la Guadeloupe a été réceptionné le 22 août 1927 par M. MATHIEU, Maire de Neuvilly. Son architecture est typique de la reconstruction en Argonne. Un nouveau style qui va bouleverser l’aspect des villages avec l’utilisation de nouveaux matériaux : tuile rouge, pierre de taille, brique…Abandonné dans les années 1960, la commune décide en 2011 sa restauration.
Abancourt et la Gorgia
Abancourt est un écart situé au nord-ouest du village entre l’Aire et le massif forestier de l’Argonne. La ferme d’Abancourt fut reconstruite après la guerre à proximité du château du même nom détruit pendant le conflit. Le coupé crénelé de l’armoirie de Neuvilly représente le château d’Abancourt aujourd’hui détruit. Entouré par près de 4km de murs, ce dernier comprenait outre une importante étendue de terres (160 hectares), un étang, 100 hectares de bois et une ferme. Aujourd’hui, on ne distingue presque plus les ruines, envahies par la végétation. Seule l’allée de platane conduisant au château subsiste de ce passé. Ce château a été la propriété de Gaston Charles de Dompierre d’Hornoy, vicomte d’Abancourt. Le beau-père de Charles (Etienne Louis Marie d’Abancourt), décédé en 1905 est enterré dans l’ancien cimetière de la commune.
Lien vers la généalogie de la famille du vicomte d’Abancourt
Zoom sur les propriétaires du château d’Abancourt
Une forge existait déjà en 1571 sur la rive gauche de l’Aire. Le minerai était tiré à Boureuilles et elle fabriquait des taques à feu.
Le château d’Abancourt n’a pas toujours été le seul château à Neuvilly. Jusqu’à la Révolution Française on pouvait trouver les ruines du château de la Gorgia, situé sur le plateau de la Gorgia. Dans son livre « en parcourant l’Argonne », Alcide LERICHE le décrit ainsi : « un manoir féodal », « une vaste construction flanquée de deux tours au pignon de tuiles ». Les sires de Montferrier, venus du fond des Pyrénées, avaient construit leur château dit de la Gorgia sur un plateau dominant Neuvilly. Il avait été le repaire de détrousseurs du pays, c’est ainsi que le nom fort éloquent de « la Gorgia » lui avait été attribué. Il s’agissait d’une lignée de pilleurs. Le dernier passage des Montferrier en Argonne est signalé en 1770. De nos jours, la Gorgia n’est plus que le nom d’un plateau est d’une fontaine disparue. On y accède par la Croix de Pierre ou par Pontou.
Le patrimoine religieux
Les calvaires
Le mot “calvaire” vient du latin “calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire : crâne, sommet. L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien : les Romains encore païens érigeaient aux bords des chemins des colonnes et autres monuments votifs en l’honneur de leurs dieux. Ces « lieux de culte » quadrillaient le territoire et étaient un rappel pour les populations. Après leur érection, ces symboles religieux étaient bénis et faisaient souvent l’objet de dépôts de rameaux ou bouquets de fleurs. Ils étaient aussi une façon d’attirer les bonnes grâces des dieux et divinités ou pour conjurer le mauvais sort. Les croix anciennes parlent par leurs inscriptions et leurs symboles, de la foi vive et active de nos ancêtres et des usages religieux d’autrefois.
On rencontre des calvaires à chaque entrée du village : deux dans l’avenue de la Guadeloupe (en venant de Boureuilles et d’Aubréville), un près du terrain multisports, le dernier se situant après le nouveau cimetière. Sur l’ancien cadastre, il est fait mention d’une « croix de mission » non loin du calvaire à entrée du village en provenance de Boureuilles.
Les calvaires de Neuvilly possèdent plusieurs inscriptions :
- O Crux ave, spes unica 1886, signifiant: « Salut, ô Croix, unique espérance » (l’un de celui de l’avenue de la Guadeloupe).
- O Crux ave, jubilé 1875, signifiant: « Salut, ô Croix » (celui de la route des Bercettes). Cette croix en fonte a l’aspect d’une croix-reliquaire d’orfèvrerie. La cavité vide au centre de la croix contenait sans doute un objet de culte. Cette croix porte les traces d’éclats d’obus. Elle recevait autrefois, chaque année, les prières des fidèles réclamant la bienveillance du ciel pour leurs récoltes.
- Restaurée au début des années 1990, la Croix Gervaise a été voulue, probablement dans l’entre-deux guerres, par un abbé originaire de Neuvilly ayant officié en 1945-46 à Burey en Vaux puis, dans les années 50, à Saint-Victor (Verdun) et aussi à Dun-sur-Meuse : Charles Gervaise (1885-1962). Ses parents habitaient la maison située à côté de l’esplanade en herbe derrière l’arrêt de bus. NB: À la place de cette esplanade se tenait une ferme. Ce calvaire est entouré de deux tilleuls.
Tombe de l’Abbé Gervaise à Neuvilly
L’église Saint-Pierre et Saint-Paul
L’église de Neuvilly en Argonne date du XVIIIème siècle. Reconstruite en 1776 sur des fondations existantes, elle possédait deux vieilles tours qui furent conservées à la reconstruction mais démolies en 1804, date de la construction du clocher actuel. L’église possédait un autel et un tabernacle du XVIIème siècle richement sculptés et une chaire de la même époque ainsi que des médaillons remarquables.
Elle possède trois cloches. La première se prénomme Victoire et date de 1928. Elle a pour parrain André MARTIN et pour marraine Thérèse Marie Antoinette FOURNEL. Elle fut bénie par l’évêque de Verdun, Monseigneur GINISTY. La deuxième cloche date de 1787 et a pour parrain Louis de Bigault de Signémont et pour marraine Barbe de Bertilly, son épouse. La troisième cloche a été bénie en 1867 et fut bénie par l’évêque de Verdun, Monseigneur HACQUARD. Elle a pour parrain Etienne Jules Françoise HARMAND d’Abancourt et pour marraine Marie Louise Amélie HARMAND, Vicomtesse d’Abancourt.
Quelques dates à retenir :
1814, 12 juillet : la commune acheta une cloche pour l’église de manière à ce qu’il ne faille qu’une seule personne pour sonner à pleine volée.
1818 : réfection de la couverture du clocher et de la couverture de l’église.
1867, 30 mai : acquisition d’une cloche (cloche 3)
1896, 25 août : consolidation de la façade sud
1908, 13 juillet : réfection du clocher indispensable pour la conservation de l’édifice
De 1915 à 1918, l’église a servi de centre de tri pour les blessés venant du front Boureuilles-Vauquois et d’hôpital pour les troupes américaines lords de l’offensive Meuse Argonne du 26 septembre 1918. L’église fut bombardée pendant la guerre 1914-1918 et surtout en juillet 1915, date à laquelle de nombreux obus la transpercèrent de part en part.
1922 : achèvement de la restauration de l’église. Le clocher était sérieusement meurtri. La toiture était à moitié détruite.
1924, 2 août : horloge publique installée au clocher.
1927, 15 septembre : acquisition d’une cloche de 2400kg (cloche 1).
1930 : achat d’un moteur pour chaque cloche.
1931, 10 janvier : la commune fit remplacer les vitraux détruits par la guerre par M JOSEPH Benoît, Maître peintre verrier qui posa 7 vitraux de 2,90×1,30m.
1931, 10 décembre : installation du chauffage à l’église.
1948, octobre : réfection du clocher, travaux de couverture.
1990, septembre : réfection du clocher.
Prêtres nommés à Neuvilly
- M. CHAUSSEL ou CHAUFFEL (1681-1718)
- M. LE GRANDIDIER (1719-1722)
- M. POUPART (1723-1738 ou 1739)
- M. BERTILLIE (1740-1789)
- M. RENAUD (1789-au moins 1792)
- Jean DIDIER (1803-1825)
- Jean Noël PIERSON (1825-1836)
- Jean Antoine Blaise ETIENNE (1836-1841)
- François Nicolas CHARTIER (1841-1869)
- Jean François MANGEOT (1869-1871)
- François Alexandre GRANGIER (1871-1874)
- Nicolas Jules LAMOUR (1874-1883)
- Louis Auguste BONNE (1883-1894)
- Albert Henri THOMASSIN (1894-1895)
- Marie Louis Ferdinand DROUIN (1895-1914)
- Philogène DIDIER (1914-1919)
- Edouard Camille RICHARD (1919-1939)
- François Xavier Pierre BOURGUIGNON (1939-1948)
- Antoine Bernard SCHEMKÈS (1948-env. 1980)
- ….. DIDIER (env. 1980-?)
- Michel SIMONIN (?-1995)
- Robert HESSE (1995-2023)
La paroisse fut rattachée à Aubréville en 1980 puis à Dombasle.
2005, mars : restauration des orgues de l’église.
2013, 23 juin : restitution d’un crucifix emporté par un infirmier américain du Kansas en 1918.
2017 : création d’un parking et d’un accès PMR. Remplacement de l’ancien escalier.
2018, juillet : L’église Saint Pierre et Saint Paul est classée parmi les « églises remarquables de la Meuse » par le service de la conservation du patrimoine du département.
La vierge
Cette statue est située rue de Vauquois, sur un terrain donné à la commune par Mme Georgette Rougeaux, née Amant qui a ensuite été cédé à l’évêché. Ce monument en fonte a été inauguré dans les années 50. C’est Auguste Corrier qui est allé la chercher à Vaucouleurs. Le cadastre de 1836 mentionne une Croix de mission à cet endroit.
La Croix de Pierre
Monument élevé au XVIIème siècle dans la forêt de Neuvilly, il est propriété du Comte de Chambord. Construit par Jacques Jennel Chanoine de Verdun, restauré en 1848, il porte encore le nom de son premier fondateur. Il marque l’emplacement du carrefour de la route de la Haute Chevauchée et de la route Neuvilly-Le Claon. Pratiquement toutes les unités montant en lignes dans le massif argonnais au cours de la Grande guerre sont passées par ce carrefour, donc devant ce monument.
Les cimetières
Le cimetière actuel a été créé à la fin de la Grande Guerre. En son centre se dresse une croix datant de 1996. La première tombe qui y a été érigée est celle de Pierre de Coutouly, mort pour la France, le 9 décembre 1914 à Vauquois. L’ancien cimetière est contigu à l’église.
L'héritage de la première guerre mondiale
Les abris de la forêt d’Argonne
- L’abri de Courson
Latitude: 49° 09′ 01 » Nord Longitude: 5° 00′ 52 » Est
Cliquez sur ce lien afin d’en savoir davantage sur le lieutenant de Courson…
- L’abri derrière le chêne Lorang
Latitude: 49° 09′ 07 » Nord Longitude: 5° 00′ 40 » Est
- Les abris de Fourimont
Ces quatre abris étaient alignés sur environ 200m.
Latitude du 1er: 49° 10′ 51 » Nord Longitude du 1er: 5° 04′ 06 » Est
Latitude du 4ème: 49° 10′ 54 » Nord Longitude du 4ème: 5° 04′ 11 » Est
Non loin de ces abris avait été installé un cercle de frappe ou puits d’écoute. Il permettait aux Poilus de s’entraîner à détecter la provenance des sons émis par les travaux des ennemis dans le cadre de la guerre des mines. Jérémie Raussin a rassemblé quelques documents. Consultez les en cliquant ici.
Coordonnées du puits d’écoute de Neuvilly : 49°10’51’’N 5°04’15’’E
Les baraques Adrian
Il en existe encore trois à Neuvilly : l’une dans l’avenue de la Guadeloupe, l’autre dans la rue Poincaré et la troisième dans la rue des Jardins. Les baraques Adrian sont des baraquements démontables et préfabriqués en bois, très utilisés durant la guerre 14-18 et imaginés par Auguste Louis Adrian (1859-1933), ingénieur et intendant militaire né à Metz. Ces constructions servaient aussi bien de bureaux, magasins, que de salles de réception… Certaines servaient encore de logement 20 ans après la guerre 39-45. Les baraques Adrian étaient économiques, faciles à monter, démontables et réutilisables.
Maisons ayant survécu à la guerre 14-18
Il ne reste que trois maisons ayant survécu à la guerre. D’autres ont depuis été détruites.
Le Monument aux Morts
Voici les soldats morts pour la France dont le nom est inscrit sur le monument.
Maurice BAULNY (1882-1917), Lucien BOUILLY (1893-1914), Léon COLSON (1881-1915), Alcide DENIS (1884-1916), Félix DROUIN (1895-1916), Georges LANGELOT (1888-1917), Jules LEGRAND JACQUES (1882-1918), Maurice LENDORMI (1890-1915), Raymond LENDORMI (1896-1917), Léon MATHIEU (1891-1918), Henry TREMLET (1891-1916), Albert TREMLET (1892-1916), Julien VIGNON (1885-1918).
Victimes civiles: Eugène DOUIN, Victor JEANNEL (1844-1914) ce dernier ayant été abattu pendant l’exode de la population.
Cliquez ici pour plus de détails sur ces personnes…
La stèle franco-américaine
La stèle Franco-Américaine, inaugurée le 28 septembre 2008 rappelle le début de l’offensive « Meuse-Argonne » menée le 26 septembre 1918 par la 28è et la 35è DIUS à partir du territoire de Neuvilly en Argonne. Le 26 septembre 1918, l’artillerie du 1er corps Liggett est en position sur le territoire communal de Neuvilly en Argonne, de la « croix de pierre » jusqu’au pied de la côte « Châtillon ». En prélude à l’attaque de la 1ère armée américaine dans la vallée de l’Aire, elle ouvre le feu à 2 heures 30. C’est le commencement de la fin : 300 canons grondent. La vallée de l’Aire s’enflamme. Les jeunes et courageux Pennsylvaniens progressent rapidement et dépassent Boureuilles pour atteindre Varennes en Argonne. partir des côtes de Forimont, les jeunes recrues inexpérimentées du Kansas-Missouri progressent rapidement en direction de Vauquois. Elles encerclent la Butte et combattent très durement devant Cheppy. A 5 heures 55, les canons de la batterie D du capitaine Harry Truman – futur président des États-Unis – pilonnent le nord de la butte de Vauquois. A 9 heures 30, le bataillon Rieger du 139ème RIUS occupe Vauquois en totalité. Il reste à peine 25 soldats allemands, qui, à bout de munitions, se battent à coups de jet de pierre. A 16 heures, le redoutable secteur fortifié de la vallée de l’Aire, Varennes et Vauquois est reconquis. Jusqu’au 29 septembre, les deux divisions vont atteindre Apremont et Exermont puis le sud de Sedan. La victoire est là après 47 jours de violents combats. Rendons hommage aux soldats américains tombés sur le sol français en passant par le cimetière américain de Romagne sous Montfaucon qui abrite 14 246 tombes et rappelle la libération du territoire Meuse-Argonne.
Une guerre destructrice
La mairie-école
Maires de 1799 à nos jours
1799-1800 agent municipal Jean HOUDINET
1801-1816 Charles Marie MAUCURIER
1816-1831 Joseph DOISY
1831-1837 Joseph Nicolas MATHIEU
1837-1860 Etienne Victor HOUDINET
1860-1881 François GAILLARD
1881-1887 Louis Célestin DENIZET
1887-1892 François GAILLARD
1892-1901 Nicolas STENNEVIN
1901-1908 Alexandre Achille DASSE
1908-1925 Ernest Jean Baptiste JACQUEMIN
1925-1935 François Henri MATHIEU
1935-1959 Jules Augustin JEANNEL
1959-1968 Marcel DENIS
1968-1971 Fernand BONTEMPS
1971-1995 Jean ROUGEAUX
1995-2001 Roger JACQUEMIN
2001-2020 Alain JEANNESSON
2020-2021 Salvatore CREA
2022-2023 Clémence ROGÉ
2023-2026 Alain JEANNESSON
Les anciens instituteurs
Les classes étaient mixtes dès 1937. La maternelle était dans la salle de l’actuelle chorale et les grands étudiaient dans la salle du fond de la cour. Cette liste est en cours de mise à jour.
env. 1935-1948 Maxime DUGNY
env. 1950-1953 Madame DOUIN
env. 1954-1955 Mademoiselle REMOIVILLE (1 an)
avant 1955 Madame DEVOITINE
env. 1954-1961 Michel PAUL
env. 1957-1960 Monsieur DEVOITINE
env.1960-1993 Dominique AUBRY
1993-2001 Alain GERSON
Monsieur CRUCIFIX (1 an)
2001-2002 Succession de plusieurs enseignants dont Magalie DENÈVE, Jean-Marc DE FINANCE et, de janvier à juillet : Géraldine MARCHAL
2002-2003 Christophe BARBIER
2003-2005 Sandra LONNI
2005-2014 Nicolas JOLY
2014-2015 Marie DURAND
2015-2016 Sarah BAUDETTE
Fermeture en 2016
Lien vers le site de l’école: http://ecole.neuvilly.free.fr/
Neuvilly et l'eau
Le Pont de la Fontaine Ogier
Ce pont passe sur le ruisseau des Bas Bois et conduit à droite à la ferme d’Abancourt. La côte juste après est nommée la côte Rouillon. En tournant à gauche après le pont, on va dans les bois en direction de Pontou.
La passerelle sur l’Aire
Il s’agit d’une passerelle datant de 1926. Elle permettait de faire passer les vaches de la ferme d’Abancourt de l’autre côté de la rivière afin d’y paître.
Un pont dans la prairie
Non loin de la passerelle, on trouve un pont en pierre, isolé dans l’herbe.
L’usine électrique
À cet endroit, on trouvait autrefois un des plus anciens moulins du département. Il était la propriété du duc de Bar jusqu’en 1564 où il devint celle du chapitre de la cathédrale de Verdun. Il alimentait successivement une scierie et une usine de broyage de coquins (coprolithes ou nodules de phosphate de calcium). Reconstruit en 1922 par son propriétaire M. de Granrut, il a été transformé en usine électrique.
Les pompes Dragor
Il s’agissait d’un nouveau type de pompe à godets. Le mécanisme de ces appareils reconnaissables à leur tête de lion qui décore le dégorgeoir, permettait d’atteindre la nappe à plus grande profondeur que les pompes classiques (20 mètres et plus). Il semblerait que les années 1930 soient l’apogée pour la fabrication des pompes Dragor. Contrairement aux pompes à bras nécessitant une certaine force physique, le système de manivelle permettait même à un enfant de pomper. La tête du lion permettait aussi d’accrocher un seau durant le pompage, évitant peut-être d’éventuelles éclaboussures. Dans la commune, 7 appareils Dragor furent réceptionnés le 5 janvier 1927 (au prix unitaire de 14 596,65 francs). On en trouve encore 5: dans le haut de la rue Poincaré, près de la baraque Adrian de la même rue, près de l’aire de jeux de la salle des fêtes, près de la cabane à livres et devant l’église.
Notice de fonctionnement de la pompe